La mycothérapie s'appuie sur l’utilisation des champignons médicinaux et de ses dérivés à des fins thérapeutiques. Cette discipline connue en Europe depuis l’antiquité a pourtant acquis ses lettres de noblesse en Orient et particulièrement en Chine. Cet héritage, issu de la recherche traditionnelle, est encore très important dans la pharmacopée chinoise moderne où des champignons comme le Reishi et le Cordyceps occupent une place privilégiée.

Les champignons font partie des cinq règnes des êtres vivants. Le règne des mycètes comprend les moisissures, les levures qui sont des microchampignons et les champignons,. ces derniers étant utilisés en mycothérapie. Les champignons sont des structures vivantes multicellulaires, qui ne sont ni végétales, ni animales, mais possèdent des caractéristiques de ces deux règnes. À la différence des plantes, qui possèdent de la chlorophylle et obtiennent leurs nutriments à partir de la photosynthèse, les champigons se nourrissent de matière organique fabriquée par d’autres organismes. On retrouve les mêmes molécules actives, dans presque tous les champignons couramment utilisés en mycothérapie moderne : les bêta-glucanes (système immunitaire), les glycoprotéines, les triterpènes, les stérols, les lectines et les enzymes. Un autre grand point commun : ils sont tous considérés comme adaptogènes, augmentant la capacité du corps à s’adapter au stress. Cependant ils présentent aussi des caractéristiques et des usages propres.

Les domaines d’application explorés sont vastes et laissent ouverts de nombreux champs de possibilité :

• maladies auto-immunes, cancers, pathologies de la thyroïde, obésité, dégénérescence neuronale, diabète

• chimiothérapie

• état de fatigue, anxiété